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Que reste-t-il de la raffinerie Petroplus, près de Rouen ?

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Intervenant lors de l'assemblée générale mardi 3 septembre, Yvon Scornet (à droite) ne désarme pas devant les difficultés (photo Hervé Pinson)
Intervenant lors de l'assemblée générale, mardi 3 septembre 2013, Yvon Scornet (à droite) ne désarme pas devant les difficultés (photo : Hervé Pinson)

« En haut lieu, on a demandé aux grands médias nationaux de nous oublier… » Yvon Scornet en est persuadé : l’État est en train d’oublier les Petroplus. Pour faire une croix sur la raffinerie de Petit-Couronne. La raffinerie de Petit-Couronne a déposé le bilan en janvier 2012, à la suite de la faillite de sa maison-mère suisse, Petroplus. Aucun repreneur n’a été jugé suffisamment crédible par le tribunal de commerce de Rouen qui a décidé la liquidation judiciaire, le 16 avril 2013.
Mardi 3 septembre 2013, nouvelle assemblée générale, CGT en tête. Chacun y va de son mot. Licencié depuis deux semaines, Yvon Scornet donne encore espoir aux ex-salariés, bien moins nombreux qu’avant les vacances. Et il fait état de l’avancement des dossiers de reprise alors qu’une lettre vient d’être adressée au gouvernement.

37 personnes encore à la raffinerie

Toujours selon Yvon Scornet, il ne reste aujourd’hui que 37 personnes à la raffinerie, au moins jusqu’en octobre : chef du personnel, comptable, représentants du Comité d’hygiène et de sécurité, ainsi que des volontaires repris en CDD, « le temps de la mise en sécurité du site.»

Moi-même, je reviens bénévolement 2 jours sur 3 pour continuer à suivre les dossiers, indique Yvon Scornet.

L’un des candidats à la reprise de la raffinerie l’a contacté à 24 reprises, dimanche dernier, relate-t-il. Yvon Scornet ne doute pas de la détermination du Lybien Murzuq Oil.

Écoutez ce qu’il dit sur cette candidature :

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Mais il doute de plus en plus de la volonté de l’État de favoriser une reprise du site industriel :

Écoutez les arguments d’Yvon Scornet :

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Depuis l’explosion de l’intersyndicale au cours du mois d’août, la CGT mène un peu seule le combat, « pour sauver Petroplus ».

Voici la position d’Yvon Scornet :

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Le site dangereux ?

D’autres points de fonctionnement chagrinent le leader CGT, tels que le départ du médecin du site et des sapeurs-pompiers.

Le Service départemental d’incendie et de secours doit se charger de la sécurité, mais, à notre connaissance, cela n’a été discuté dans aucune caserne de sapeurs-pompiers. Pour nous, il s’agit d’une grave erreur de sécurité, car il y a toujours des fonds de cuves avec des matières dangereuses hautement inflammable. On peut redouter un accident.

Le site fait néanmoins toujours l’objet d’une surveillance, de jour comme de nuit.


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